La joie du louvetisme

Les louveteaux et les louvettes forment la branche cadette du mouvement scout. Organisant la première étape de la formation scoute de l’enfant, les fondements essentiels de cette éducation se poursuivent dans les branches supérieures : « éclaireur — éclaireuse » et « routefeu ».

Grandir — La joie du louvetisme — Courte synthèse du louvetisme Courte synthèse du louvetisme

Si on voulait faire une courte synthèse du louvetisme, on pourrait se limiter à trois points principaux. Ceux-ci n’englobent peut-être pas toute la méthode, mais ils ont au moins l’avantage de donner la ligne essentielle dont les cheftaines et louvetiers s’inspirent.

La vie de la meute est, en effet, faite de la « jungle », de la « technique » et du « jeu louveteau », le tout déployé dans le cadre de la « famille heureuse » : base de tout l’édifice.

  1. La jungle, qui crée le domaine imaginaire de l’enfant où le garçon et la fille se retrouvent entièrement.
  2. La technique qui donne le goût, le sens réel et l’habitude de l’effort et constitue les premières étapes dans l’apprentissage pratique de la vie.
  3. Le jeu louveteau qui, sans exclure toutes ses autres possibilités, apprend surtout à bien jouer et donc à bien vivre.

Ces trois éléments ne sont pas dissociés car ils constituent la charpente presque complète du système.

Grandir — La joie du louvetisme — But du louvetisme But du louvetisme

Le but du louvetisme est d’épanouir la personnalité des enfants en développant leur esprit de communauté, leur habileté manuelle, leurs aptitudes physiques dans un esprit chrétien, et de préparer ainsi l’enfant à son adolescence, à sa vie future d’adulte, « citoyen chrétien de notre pays ».

Grandir — La joie du louvetisme — Méthode employée Méthode employée

Notre méthode consiste à intéresser l’enfant à sa propre formation, grâce au système des étapes qui l’incite à se dépasser. La méthode est fondée sur la psychologie de l’enfant, elle répond admirablement à ses aspirations.

À la meute ou à la clairière, l’enfant se sent chez lui, tout y est à sa portée, il est dirigé par des chefs ou cheftaines soucieux de le former. La meute ou la clairière est une famille, « non pas seulement une famille, nous dit notre fondateur Robert Baden-Powell, mais une famille heureuse », dont la joie est l’élément dynamique et dont le cadre de vie est emprunté à l’histoire de Mowgli du Livre de la jungle de Rudyard Kipling.

Les éléments essentiels à l’épanouissement de l’enfant sont donc ici tout à fait réunis, à savoir : l’affection — la joie — l’imagination — la confiance.

Exposer la méthode sans rappeler l’importance du jeu aurait été un manque considérable : « Le jeu est le premier grand éducateur » (Robert Baden-Powell).

Le jeu est indispensable à l’épanouissement général de l’enfant, il apporte une aide appréciable à son développement social. Bien jouer constitue une vraie formation du caractère : un enfant n’est vraiment vivant qu’au jeu.

Grandir — La joie du louvetisme — La famille heureuse La famille heureuse

La famille heureuse, cadre de vie et d’épanouissement de l’enfant, est un des grands principes de la méthode louvetisme et repose entièrement sur le chef d’unité appelé Akela.

Akela est le pivot de cette famille par qui tout passe : la meute ou la clairière est une « famille heureuse », dont tous les membres ont promis d’être loyaux à Dieu, dont la devise est de « faire de son mieux ».

L’idée de fraternité est fondamentale dans le louvetisme. La meute ou la clairière forme une vraie famille heureuse, composée de petits frères ou sœurs loyaux et aimants. L’enfant devient partie intégrante d’un tout. Chaque enfant a son rôle, sa place, chacun est indispensable, chacun y est heureux pour que la famille se juge au complet.

Tout ceci fait entrer dans la vie de l’enfant une joie véritable, constante et durable. Par son passage dans l’unité louvetisme, l’enfant aura formé son caractère et pris une provision de joie et de bonheur indispensables à son enfance.

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